Comprendre l’enfant… sans s’oublier comme parent.

Entre 3 et 10 ans, l’enfant vit une transformation immense – physique, cognitive, émotionnelle, relationnelle.
C’est une période de conquêtes, d’échecs, de construction de soi.
Il apprend à dire non, à s’affirmer, à vivre avec les autres, à comprendre les règles, à gérer l’imprévu, la frustration, la séparation… C’est beaucoup, pour un si petit corps et un cerveau encore en construction.

Car oui, à cet âge, le cerveau de l’enfant n’est pas encore câblé pour la maîtrise émotionnelle.
Son système nerveux réagit vite, fort, de manière binaire : c’est tout ou rien.
Il ne peut pas encore verbaliser clairement ce qu’il ressent. Alors il agit : il crie, il pleure, il bouge, il résiste, il se renferme…
Et parfois, il somatise : maux de ventre, troubles du sommeil, comportements “agités” ou “à l’opposé de d’habitude”.
Ce ne sont pas des caprices. Ce sont des appels.

Derrière chaque crise, chaque tension, chaque repli, il y a une émotion mal digérée, un besoin mal exprimé.
Et souvent, ces signaux réveillent chez toi – parent – des émotions anciennes, des doutes, des automatismes.

Tu veux bien faire. Tu essaies d’être présent·e, à l’écoute.
Mais tu te sens parfois épuisé·e, dépassé·e, en décalage.
Tu doutes : suis-je trop dur·e ? Trop laxiste ? Est-ce que je le protège trop ? Pas assez ?

Et c’est normal.
Tu n’es pas seul·e.

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La kinésiologie peut vous aider, tous les deux.
→ Pour l’enfant, elle permet de libérer ce qui le dépasse : peurs, tensions, blocages, colère intérieure, hypersensibilité. Elle respecte son rythme, son langage corporel, et lui donne des outils pour mieux vivre ce qu’il ressent.
→ Pour le parent, elle vient apaiser les réactivations émotionnelles, alléger la charge mentale, renforcer la posture éducative juste et stable.

Elle agit comme un trait d’union : pour restaurer le lien entre ce que l’enfant vit à l’intérieur, et ce que le parent essaie de comprendre de l’extérieur.